L’atelier d’appui au renforcement de coopération inter-administration et la mise en œuvre du ressort de l’État du port a démarré ce mardi à Conakry. C’est une rencontre qui réunit les différents services du ministère de la pêche et de l’économie maritime. L’objectif, est d’une part de continuer l’introduction des outils offerts en soutien à la mise en œuvre de l’AMREP, plus spécifiquement profil portuaire AMREP de Conakry, l’application mobile Vessel Viewer, et d’autre part, de faire la revue de la procédure d’analyse de risque en place et son amélioration. Il est question aussi de la revue des procédures de demande préalable d’entrée au port (DPEP) et l’identification des procédures standard opérationnelles (SOP) pour l’analyse des DPEP « Je saisi cette occasion pour remercier nos partenaires, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest PRCM, le GRID ARENDAL, TMT pour la mise en œuvre du projet renforcement de la gouvernance des pêches en Guinée. Un projet qui est consacré à la transparence des politiques et les technologies au service de la lutte contre la pêche INN financé par océan 5. L’organisation de cet atelier d’appui au renforcement de la coopération inter-administration et à la mise en œuvre des mesures du ressort de l’État du port en bref pour la lutte contre la pêche illicite non réglementé et non déclaréé INN constitue pour nous un témoignage éloquent de l’importance que vous accordez à notre département, par le renforcement des capacités des cadres en charge du suivi, du contrôle et de la surveillance. » S’est félicitée Jeannette Haba, directrice générale adjointe du bureau des stratégies du développement ministère de la pêche et l’économie maritime.
Pour la coordonnatrice de TMT pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, cet appui va dans le cadre d’améliorer la gouvernance des pêches en Guinée. Il vise également à permettre l’État guinéen de prendre en compte certaines mesures au niveau national dans la lutte contre la pêche INN. « Notre appui c’est principalement dans le cadre de ce projet, c’est pour améliorer la gouvernance des pêches, c’est de nous assurer que l’État guinéen puisse prendre en compte certaines procédures au niveau national qui leur permet de pouvoir mieux lutter contre la pêche INN. C’est aussi suivre des procédures qui répondent aux engagements internationaux que la Guinée a pris par exemple la mise en œuvre de l’accord sur la mesure du ressort de l’État du port, renforcer les procédures d’immatriculation et d’octroi de licence aux navires, améliorer les procédures également d’inspection des navires et tous les navires qui demandent accès au port de Conakry. » A expliqué Viviane KOUTOB
Dans le secteur de la pêche, les défis sont énormes et cela demande la conjugaison des efforts de tous les services de l’administration de la pêche « En tant que partenaire qui accompagne la Guinée, le principal défi c’est de s’assurer que le gouvernement ou encore le ministère puisse non seulement voir que les procédures sont développées et qu’il puisse s’assurer que sur le plan pratique ces procédures puissent être mise en œuvre également. Permettre aux responsables, aux structures qui sont impliquées dans le suivi contrôle, la surveillance qu’ils puissent avoir les outils nécessaires pour mettre en œuvre cette procédure-là. » a-t-elle poursuivi
Le projet de la gouvernance des pêches, a connu déjà plusieurs activités réalisées depuis son lancement. Les différents services du ministère de la pêche ont bénéficié de ces activités « Ce projet est financé par Océan 5, c’est un projet qui s’occupe de renforcement des capacités des cadres et des structures qui ont des actions. En fait, c’est la lutte contre la pêche illégale non déclaré et non de réglementée, aujourd’hui qui est devenu un fléau mondial. Mais surtout un fléau pour les pays africains et c’est ainsi que le ministère de la Pêche a conçu ce programme avec ses partenaires stratégiques pour essayer de lutter contre ce fléau.
Nous sommes à la deuxième année de ce projet, nous avions fait le renforcement des capacités des structures, nous avons formé des cadres juristes, nous avons également révisé le code de la pêche pour qu’il soit en accord, en harmonie avec la réglementation régionale et internationale. Ce document est validé et suit son processus maintenant. Aujourd’hui, nous tendons vers la troisième année, c’est la formation pour le renforcement des capacités des cadres et surtout nous avons mis en place un comité qui est un comité inter-administration pour permettre à tous, de manière transparente pour permettre à toutes les structures qui ont des actions en mer de se concerter très souvent de se parler des lacunes et de proposer des solutions contre la pêche INN » Indique Ismaël KEITA
Aliou DIALLO