Des journalistes environnementalistes, des activistes de l’environnement, des scientifiques et chercheurs se sont donnés rendez-vous ce mercredi sur la zone côtière de Sondé dans la préfecture de Coyah. C’est une initiative CFI dans l’exécution du projet Terra Africa en partenariat avec l’Association des journalistes scientifiques de Guinée.
L’objectif de cette visite des journalistes à Coyah était d’échanger avec des chercheurs en environnement et acteurs de la société civile sur les actions anthropiques de l’homme sur la mangrove, les conséquences sur la population riveraine et les solutions envisagées pour restaurer cette mangrove. Selon Dr Abdoulaye Ibrahima Camara chercheur au Centre de Recherche Scientifique Conakry Rogbané, CERESCOR, la mangrove est un ensemble des forêts tropicales, qui se développe en zone côtière « C’est aussi l’interface entre l’écosystème terrestre et l’écosystème marin. Elle est très importante par ce qu’elle joue le rôle de régulateur, elle sert aussi de zone de nourricerie pour les poissons, ce site est très important dans la mesure où la mangrove joue un rôle très capital, par ce qu’elle absorbe aussi le COD qui est un gaz à effet de sert. » A indiqué ce chercheur de
Les mangroves sont particulièrement adaptées aux salinités et températures élevées, aux changements de marée et à la montée des eaux. Par contre elles peuvent mourir en raison du manque d’oxygène dans les tissus végétaux. Sur ce site complètement dégradé les chercheurs indiquent que ce sont les conséquences des actions anthropiques de l’homme sur la nature « Tout ça c’est fait par l’homme, les constructions anarchiques, la coupe abusive du bois, ces bois sont coupés par la population riveraine pour des fins économiques, mais ils ignore les conséquences de la coupe de ces bois là, ça dégrade non seulement la mangrove, mais même les espèces de poissons dans la mangrove ne se Développent plus, et c’est un problème pour la population riveraine, la destruction de la mangrove nous exposent à beaucoup de problèmes dont l’inondation et la salinisation. » Souligne Dr Abdoulaye Ibrahima Camara
Nantady CAMARA