L’atelier de restitution de la 28ᵉ conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique s’est tenu ce mercredi.
La COP 28, tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, est la plus grande rencontre sur le climat dans l’histoire de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Selon la directrice nationale adjointe des pollutions, nuisances et changements climatiques, elle a connu la présence de près de « cent mille participants » répartis entre 225 pavillons de 102 pays sur le site de l’exposition universelle. Le présent atelier initié par le département de l’Environnement à travers sa direction nationale des pollutions, nuisances et changements climatiques a pour objectif d’échanger sur les différentes décisions et recommandations de la COP28 afin de préparer la prochaine COP« L’objectif de ce présent atelier est de Partager les décisions et les recommandations de la Conférence de Dubai, pour renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux à contribuer à la lutte contre les changements climatiques, notamment par la mise en œuvre de la CDN actualisée de la Guinée : Partager les informations sur les guichets disponibles pour la mise en œuvre des projets de lutte contre les changements climatiques ; Élaborer une feuille de route sur la préparation de la prochaine COP » a déclaré Oumou Doumbouya Directrice nationale adjointe des pollutions nuisances et changements climatique.
La ministre de l’Environnement et du développement climatique, qui a pésidé cette cérémonie, a indiqué que cet atelier n’est pas seulement un exercice de restitution, mais plutôt une occasion de réflexion sur les moyens de mobiliser davantage de financements verts pour la Guinée. Pour Djami Diallo, les attentes de la COP28 ont été méthodiquement déployées à travers diverses activités avec les leaders mondiaux et les membres du gouvernement. Ces discussions au tour des tables rondes et des panels ont abouti à des résultats probants, notamment l’élimination progressive des énergies fossiles pour tripler les énergies renouvelables et doubler l’efficacité énergétique d’ici à 2030 « L’opérationnalisation du Fonds sur les Pertes et Dommages causés par les impacts négatifs du changement climatique, le renouvellement du Fonds Vert pour le Climat, du Fonds d’Adaptation et du Fonds Special des Pays les Moins Avances ; la revalorisation du Fonds pour l’Environnement Mondial avec un accent sur les projets Intégrateurs et la conservation de la biodiversité, nous appartient dès maintenant de déployer les efforts nécessaires pour saisir les opportunités que nous offrent ces financements internationaux par des initiatives concrètes en faveur des communautés locales et la préservation de notre environnement. » a-t-elle souligné ministre de l’Environnement et développement durable.
La ministre Djami a également remercié les différents partenaires techniques et financiers qui ont permis à la Guinée la mobilisation des différents financements verts pour la réalisation de ces activités. Le représentant pays de la Banque mondiale soutient que son institution est prêt à travailler avec la Guinée ainsi que tout autre pays en développement pour la lutte contre le changement climatique « Lors de la cop 28 à Dubaï, la banque mondiale a fait un certain nombre d’annonces qui témoigne notre engagement en faveur du changement climatique. Permettez-moi de citer deux, nous continuerons d’augmenter le volume de notre financement, pour la lutte contre le changement climatique avec une cible pour les bénéficiaires associés au Climat, qui va passer de 35 % à 45 % dès 2025. Cela signifie que près de la moitié des financements de la Banque Mondiale doivent avoir des bénéfices associés au climat. Sur l’ensemble de ces financements la banque mondiale va consacrer 50 % sur l’adaptation et 50 % les mesures d’atténuation… la banque mondiale soutient le développement la mise en place de marché de carbone transparent inclusif et qui profitent au pays en développement, nous sommes déjà en train de travailler avec 15 pays qui sont prêts à tirer des revenus de la vente de crédits carbone notamment par la conservation des forêts. » Ibrahim Djimali Représentant Banque Mondiale.
Nantady CAMARA