Vérifier les informations pour sortir le vrai du faux, c’est le travail quotidien des journalistes dans tous les domaines. Avec le flot d’information auquel les hommes de médias sont confrontés, il nécessite une attention particulière dans ce sens. Dans le cadre du projet terrafrica média, les journalistes des médias bénéficiaires suivent actuellement un renforcement de capacité dans le domaine de factchecking. De quoi se réjouit Noélie COUDURIER, formatrice
«Le Facknews effectivement se sont propagée de manière considérable ces dernières années notamment du fait des réseaux sociaux mais pas seulement, aussi du fait de la fragilité de certains régimes politiques et de la montée en puissance de certains acteurs économiques etc…et donc il est fondamental d’arriver à distinguer les vraies et fausses informations qui circulent aujourd’hui et pour ça les journalistes doivent être bien outillés et donc pouvoir détecter ce qui est une image ou une vidéo qui a été trafiquée par exemple ou alors savoir identifier ce qui est un vrai sondage ou un sondage piégé pouvoir vérifier l’identité d’une personne donc tout ça est absolument fondamental pour que les journalistes aient aussi leurs audiences se saisissent d’une information de qualité et puissent faire des choix éclairé. » explique-t-elle.
Bien qu’aujourd’hui la plupart des journalistes qui suivent cette formation sont dans le domaine de l’environnement. un domaine où il n’est pas facile à distinguer des fausses informations aux vraies informations. Toutefois, la formation n’exclut pas la recherche de la bonne information dans tous les domaines y compris celui de l’environnement « Sur la thématique de l’environnement comme sur toutes les autres thématiques ça va nécessiter de la part du journalistes un travail de rigueur, un travail de vérification, un travail autour de ces sources aussi. Et puis le journaliste sera méthodique dans son approche dans sa façon de faire, plus il rendra un travail de qualité et plus la confiance sera restaurée aussi avec ses audiences donc il est fondamental pour les médias actuels d’œuvrer contre les facknews et d’avoir une vraie méthodologie qui soit solide. » renchéri Noélie.
Après cette formation, les attentes sont de mise, surtout avec une collaboration entre les journalistes. « Ce qu’on espère dans le programme terrafrica, qui est mené, c’est que les journalistes aient créé des interactions entre eux déjà qui soit en mesure peut-être de mener certaines investigations en commun, qu’ils puissent s’entraider aussi puisse qu’on sait que ce sont des enquêtes qui, parfois sont un petit peu complexe, il faut savoir maitriser les outils et les enjeux etc.… peut-être que y’a tout intérêt à travailler en commun et voilà. Et de bien maitriser les notions pour ne pas tomber dans le panneau de certaines communications institutionnels politiques ou économiques qui sont discutables. » a suggéré Madame Noélie.
LALEMAN GUINÉE