La Journée internationale des forêts se célèbre chaque année le 21 mars. Cette année, c’est sous le thème ‘’Forêts et innovations neuves, solutions pour un monde meilleur’’. C’est une journée Initiée par l’ONU en 2011, et qui a pour but de célébrer la forêt dans sa diversité et de mettre en lumière les enjeux auxquels elle est confrontée. En Guinée la nouvelle ministre de l’environnement et du développement durable à fait un communiqué à cette occasion.
La ministre Djami souligne l’importance des forêts, qui, selon elle, protègent les êtres vivants contre la pollution en absorbant le gaz carbonique de l’air et leurs fournissent de l’eau propre grâce à la filtration de la nappe phréatique par le système racinaire des arbres. « En outre, les arbres assurent le maintien d’un microclimat propice au développement des cultures et à l’amélioration du cadre de vie ; ils abritent et sauvegardent la biodiversité et agissent comme nos défenses naturelles contre le changement climatique. Tout simplement, la vie sur terre est possible et durable grâce aux forêts et aux arbres. Ces forêts, source de vie, sont aussi le symbole de culture d’identité pour nos populations originaires du sud du pays. » Rappelle-t-elle dans ce communiqué.
Selon la ministre, la Guinée risque de ne plus être parmi les États forestiers de l’Afrique de l’ouest si rien n’est fait pour inverser la tendance à la dégradation continue de sa couverture forestière.
Avec une superficie de 250 000 hectares de mangrove en 1990, la Guinée n’a plus que 192 000 hectares en 2023, soit un recul d’environ 1750 hectares par an. Ce qui est un risque de dégradation de l’environnement dans sa globalité « Les forêts de mangroves qui jouent un rôle essentiel dans la préservation des zones de reproduction des espèces halieutiques et la défense des côtes, ont régressé en superficie » a indiqué Madame Djami
Elle a également souligné que la Guinée s’est engagée en 2016 à restaurer 2 millions d’ha de forêts d’ici 2030, en application du Défi de Bonn « Pour atteindre cet objectif, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a bénéficié, avec l’appui technique de la FAO, d’un financement du Fonds pour l’Environnement Mondial pour la mise en œuvre du projet ‘’ Gestion intégrée des paysages dégradés pour des écosystèmes alimentaires et des moyens de subsistance durable en Haute Guinée et en Guinée Forestière ‘’ » déclare Madame la Ministre.
C’est pourquoi le gouvernement guinéen doit s’engager à renforcer ou amorcer des initiatives devant contribuer à la réduction de la déforestation et la dégradation des terres.
Décryptage Nantady Camara