Clôture de l’atelier de formation des acteurs de la société civile et des médias nationaux sur les changements climatique, d’énergie renouvelable et la transition énergétique. Pendant deux jours ces acteurs ont échangé sur ces questions qui sont une préoccupation mondiale. Selon le formateur « Le changement climatique en guinée se manifeste aujourd’hui à travers la présence de certains risques climatique, notamment l’élévation du niveau de la mer, la sècheresse, les inondations, les vents violent qui engendrent les conséquences à travers la destruction des écosystèmes et la biodiversité en général qui affecte la production des communautés. Surtout qu’en guinée la production est basée sur les produits céréaliers, donc une fois que le climat change, sa affecte la production des producteurs entraînent ainsi l’insécurité alimentaire, les maladies hydrique, l’insuffisance des denrées alimentaires » Exprime Sidiki CAMARA
Au sortir de cet atelier, les attentes au niveau des participants formés est « de restituer cette formation au niveau de leurs bases, continuer à informer, sensibiliser et éduqué le public pour la prise en compte du changement climatique dans toutes leurs activités quotidiennes.
Aujourd’hui l’agriculture est considérée comme l’une des sources d’émission de gaz à effet de serre. Le sol est constitué d’un puit de carbone, la végétation qui se trouvent là-dessus et les pratiques agricoles appliquées ne sont pas approprié pour permettre au sol de maintenir le carbone qui le contient et permettre aussi aux arbres de séquestrer le carbone émis dans la nature. » explique Camara Sidiki, coordinateur de la stratégie nationale sur les changements climatiques.
Durant ces deux jours de rencontres entre acteurs de la société civile, les journalistes et les ONG le débat était franc et participatif sur les questions de changements climatique et les énergies renouvelables « A travers ces deux jours de rencontres autour de ces débats on a beaucoup appris auprès des experts sur les questions de l’environnement surtout en Guinée, mais également les négociations qui se passent au niveau des COP. Chaque année notre pays prend part à la COP, mais les négociations n’aboutissent à rien, et quel est le rôle que ces petits pays pauvres jouent dans leur différents COP, c’est à travers ces deux jours d’échanges qu’on a compris tout ça » s’est réjoui Mohamed Cellou Diallo, coordinateur de L’ONG sauvons nos îles.
Amadou Bah coordinateur du CODEC, pour lui, cette formation est un chemin éclairé pour les hommes de médias et la société. Un maillon non négligeable sur les questions de l’environnement « L’objectif de cette rencontre à l’endroit des organisations de la société civile et des médias, est de leurs outillés sur les questions environnementales et sur les questions de changements climatiques. C’est pour permettre à ces acteurs de mieux comprendre l’enjeu lié à la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. Ceci est une suite logique des activités que nous avons entamé depuis un certain nombre d’années, notamment qui se situent pour des ressources naturelles, et qui parle des ressources naturelles, parle du foncier, et qui parle du foncier parle de l’environnement et tout ce qui compose l’environnement la biodiversité et tous les éléments de l’écosystème. Alors c’est important pour nous de nous engager dans un vaste plaidoyer au niveau national et international dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, et comment booster l’agenda Guinée dans le cadre de l’agenda global. » a-t-il expliqué
Sur les thématiques abordées, Amadou Bah attend à une appropriation approfondi de la part des participants « Nous nous attendons à une appropriation des concepts, de la lutte et de l’engagement que nous voulons de ces différents acteurs, pour que cette lutte soit synergique allant dans le sens de travailler ensemble pour pouvoir non seulement apporter notre contribution au niveau du gouvernement, par ce que notre façon de faire c’est de produire des réflexions et soumettre ces réflexions au niveau du gouvernement, d’informer les communautés, les sensibiliser, apporter des solutions à leurs problèmes et surtout de façon générale mettre ensemble les communautés et les autorités pour qu’il ait une co-construction des politique publiques notamment ce qui concerne les ressources naturelles. » ajoute-t-il
Pour atteindre les objectifs visés, le coordinateur général de CODEC invite les mêmes acteurs et médias à se préparer pour les prochaines rencontres d’échanges sur les questions environnementale et les changements climatiques. Il sera également question de se déplacer dans les préfectures Fria, Boké et Boffa.
LALEMAN GUINÉE