Cette rencontre a pour objectif d’échanger entre les acteurs concernés et les médias sur les questions environnementales mais également sur la lutte contre les changements climatiques. Le coordinateur adjoint du Collectif des Organisations de la Société Civile pour la défense des droits de communauté impactés par des projets de développement en guinée nous explique les objectifs de son organisation « Le CODEC existe depuis avril 2018. C’est parti d’un constat que nos différentes organisations qui travaillent déjà dans les communautés minières qui abrite des projets de développement tels que les barrages, les mines et d’autres infrastructures de développement qui affecte l’environnement mais aussi les cas de vie de la population. Il arrive dès fois que ce projet nécessite des déplacements physiques involontaire ou économiques des populations riveraines, alors cela requiert qu’il y’a des compensations et des réinstallations qui demandent tout un processus et tout un moyen d’accompagnement et notre pays, la Guinée ne dispose pas de lois spécifiques sur la compensation et la réinstallation. D’où nous avons enregistré plusieurs années de violation des droits de ces population. Alors les organisations ce sont dit, il faut que notre pays s’inscrive dans une dynamique d’avoir des mesures qui accompagnent les projets pour l’installation. » a expliqué Mamadi Koivogui.
Pour mieux se positionner et avoir plus de marche de manœuvre, le coordinateur adjoint du CODEC explique leur participation à la rencontre d’élaboration d’un instrument juridique important. Un document qui attend encore son adoption. « Nous avons appuyé le ministère de l’agriculture sur la révision du code pastorale mais également la loi d’orientation agricole qui vient d’être adopté par le CNT. Nous avons également dans le processus d’accompagner l’état dans les réformes foncières qui sont engagés dont les États on étudie en Novembre 2022 au palais du peuple. Maintenant c’est le moment de l’élaboration des politique sectorielles notamment, la politique foncière agricole, nationale et le code foncier de qui doit être revue. » dit-il
Cet atelier de formation suscite également une motivation chez le responsable de programme du RENASCEDD. Pour lui, les actions contre les changements climatiques doivent être collégiales « Cet atelier s’inscrit dans la dynamique de la formation des ONG, et des journalistes en raison de leur implication dans les actions de lutte contre les changements climatiques en Guinée et plus particulièrement dans les communautés sur lesquelles les politiques interviennent de façon nationale et sur le plan international. Les acteurs et la société civile qui touchent cette thématique dans notre pays méritent d’être renforcés dans ce domaine pour que les interventions sur cette thématique partout en Guinée soient cohérente et que cela s’appuie sur une phase solide. » Explique Mohamed Makalé KABA
LALEMAN GUINÉE