La FAO est présente en Guinée depuis plusieurs années. Cette institution onusienne se bat au soin de ses efforts pour mettre l’agriculture sur l’orbite en Guinée. Des projets agricoles et environnementaux sont développés dans presque toutes les régions du pays. Pour cette année qui vient de s’écouler, le bilan est apprécié par les responsables « Le bilan est tellement grand, sur tous les axes où FAO travaille. Nous travaillons dans le domaine de l’agriculture avec grand A. Donc, c’est l’Agriculture, Élevage et Pêche. Nous travaillons dans le cadre de l’environnement et dans tous ses domaines là nous avons des très grands résultats par ce que la FAO est établie en Guinée ça fait plusieurs années et nous couvrons tout le territoire national. » Entame Mouhamadou DIALLO, responsable du projet de gestion intégrée des ressources naturelles du massif du Fouta Djallon.
Dans les activités de la FAO, les producteurs sont au centre des préoccupations. « Nous effectuons les activités sur le terrain avec les producteurs, les maraîchers. Nous travaillons avec les différents ministères et les différents service déconcentrés et décentralisée de l’État dans tout le pays jusqu’au village. » explique M. DIALLO
Pour plus d’impact sur les communautés, la FAO mène des démarches intégrées. Ce qui a permis à cette institution de réaliser de nombreux projet au courant de l’année 2023. « Il y’a beaucoup de projets réalisés par la FAO. Il y’a des projets qui arrivent et qui finissent, il y’a des projets qui démarrent. Le projet de gestion intégrée des Ressources Naturelles du massif du Fouta Djallon, qui est un projet intégré où il y’a l’agriculture et Élevage. Nous avons la gestion des Ressources Naturelles, environnement, la foresterie. Au départ nous étions dans les 22 préfectures de la Guinée, nous avons réalisé des activités et nous avons concentré les ressources sur quelques préfectures pour avoir les bons résultats.
Nous avons des nouveaux projets qui sont en cour exemple le projet Belge, que nous allons démarrer sur la préfecture de Mamou et de Kindia financer par l’ambassade de la Belgique, nous allons collaborer sur le terrain avec Énabel et c’est un projet de 4 ans pour 4 millions d’euros. Nous avons d’autres projets sur l’agriculture avec les ONG nationales qui sont établies à Kindia pour mener encore des activités dans le cadre de l’encadrement et de l’accompagnement des groupement maraîcher au niveau de la zone de Kindia jusqu’à Mamou. Nous avons des projets qui vont démarrer avec la BAD qui sont dans l’agriculture, accompagné des activités sur le plan environnemental dans le cadre du changement climatique. » se réjoui-t-il.
Malgré tous ces efforts fournis sur le terrain, les défis climatiques sont les facteurs auxquels ils font face. Un aspect que Mouhamadou DIALLO n’occulte pas. « Sur ce plan, nous essayons de pousser l’État à faire les propositions de projets pour pouvoir couvrir tout le pays, par rapport à l’agriculture, l’élevage et la pêche pour pouvoir atteindre la sécurité alimentaire.
Par ce que, nos paysans qui sont dans le village et dans la ville s’ils ne sont pas encadrés de façon efficace et efficient, nous qui sommes dans les grandes villes, nous risquons de nous séparer si ça ne travaille pas dans le village. Nous mettons beaucoup d’accent dans les villages pour encadrer beaucoup les groupements qui sont dans ces villages, aller donner les semences améliorées, adaptées au changement climatique, en essayant de clôturer leurs périmètres maraîcher, d’apporter l’eau Jusqu’au niveau de leurs périmètres pour qu’ils puissent cultiver beaucoup, produire beaucoup de produits et on les met en relation par rapport au marché pour qu’ils puissent gagner de l’argent pour subvenir à leurs besoins.» affirme cet homme de terrain.
Mettre les producteurs au centre des préoccupations de la FAO est l’objectif recherché. C’est pourquoi son chef de projet ne manque pas de mots à l’endroit de tous les acteurs évoluant dans le domaine de l’agriculture « Ce que je vais dire, la FAO est là pour tous les acteurs au niveau de tous les secteurs. La FAO est là quand il pleut ou quand il ne pleut pas. Nous allons tout faire avec le gouvernement guinéen, pour pouvoir monter des projets utiles pour les paysans. Par ce que le paysan est l’homme le plus intelligent du pays. Ce n’est pas par ce qu’ils ne sont pas allés à l’école qu’ils ne sont pas intelligents, ils sont extrêmement intelligents, par ce que les gens là pratique l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et cela ça fait des siècles et des siècles. Donc il faut qu’ils sachent qu’on est là pour les accompagner. » a-t-il conclu.
Aliou DIALLO/ LALEMAN GUINÉE