S’il ya des organisations qui se sont très tôt intéressées au domaine de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles, Ressources Naturelles Sans Pauvretés en fait partie. Cette structure environnementale et de défense des droits de communautés, qui était connu sous le nom Association Mine Sans Pauvreté s’est taillée une place dans la promotion de la transparence dans ce secteur de la gestion des ressources naturelles. Conférer avec les communautés pour une gestion durable des ressources, reste l’une de ses missions. Aujourd’hui, trois domaines constituent le champ d’application de cette ONG, dont entre autres : le domaine socio-économique, de l’environnement et celui, de la gouvernance« de 2014 jusqu’à maintenant nous travaillons sur 4 grand programme, dont le programme de communauté minière forte, qui a 4 axes : l’amélioration de la participation de la participation des communautés dans les études d’impact environnementale et sociale des projets miniers et des grandes infrastructures, le suivi communautaire du plans de gestion environnementale les zones minières et autre impact à travers les enquêtes, l’accompagnement du processus de plaidoyers au près du gouvernement et de l’industrie minière pour une prise en compte des préoccupations des communautés touchées, la promotion d’une exploitation artisanale et une petite mine conforme. » Entame le Directeur exécutif de RENASP
Dans le même sillage, Ressource Naturelles Sans Pauvreté s’est intéressée à d’autres programmes. Il s’agit bien du « programme dés résilience des écosystèmes et des communautés qui a 4 grand axes : l’amélioration de la transition des personnes affectés vers les moyens de substances alternatives, la création des moyens de substances alternatives à partir de la gestion durable des ressources naturelles, la restauration et la réhabilitation des zones dégradés, la promotion et l’adoption des bonnes pratiques environnementales. » poursuit-il
Au cœur des activités, de l’ONG RENASP, la jeunesse n’est pas en marge. C’est en cela que « le programme des jeunes » est mis en place. Cet aspect des activités montre la place des jeunes dans la conservation et qui est un programme de formation des jeunes pour favoriser leur employabilité et aussi favoriser leur formation en termes de conservation de la nature. « C’est un programme qui favorise les échanges d’expérience différents acteurs de l’exploitation des ressources naturelles dans les pays de la sous-région. » Indique Séraphin GBAMOU
Depuis sa création, l’année 2023 a été une année de succès dans la mesure où cette ONG a atteint l’objectif visé indique le premier responsable. Un bilan que le Directeur Exécutif doit à l’équipe qui travaille d’arrache-pied avec pleine de confiance. Pour ce résultat, les chiffres en font foi. « En 2023, on a pu exécuter 3 grands projets dans nos programmes. Le premier projet C’est la conservation des écosystèmes du Ziama, c’est un projet qui prévoyait mettre en place des pépinières de 100.000 plants et reboiser ces plans.
Ce qui nous a permis de produire ces plants et transplanter ces plans dans les 10 communautés de Ziama, ce qui donne au total, 365 sites qui ont été restaurés pour une superficie de 200 hectares. Nous avons aussi réalisé le projet sur le programme de la restauration de la mangrove, ce programme a un objectif de restauration de 250 hectares à travers 277,750 plans et l’année 2023 prévoyait transplanter 210000 plants mais nous avons pu planter 181 000 plants avec l’accompagnement des communautés. On a pu former 30 apiculteurs et doter d’équipements adéquate qui l’on permis aujourd’hui de s’installer en tant qu’apiculteurs et ils ont été fournis à 200 riche à ses 30 apiculteurs qui sont aujourd’hui dans les localités de Ziama et de nimba. »
Poursuivant dans l’année 2023, LONG a aussi marqué des succès qui sont entre autres : « le succès c’est le corridor. C’est le pont qui lie la forêt de Bossou et la forêt de Nimba. C’est un espace de plus de 320 hectares qui depuis 5 ans à travers notre intervention n’a pas connu les feux de brousse jusqu’à maintenant. Et à travers ce corridor les chimpanzés de Bossou peuvent migrer vers les chimpanzés du mont Nimba. » s’est-il réjouit
Au vu des réalités du terrain, la gestion des ressources est une véritable préoccupation. Sur la question, le Directeur Exécutif est sans équivoque « sur les ressources naturelles en guinée, c’est l’État qui est mis en avant et aujourd’hui je pense que les sociétés minières travaillent pas trop comme avant avec la société civile. Alors que la société civile essaye en fonction de ce qu’elle peut pour faire des plaidoyers auprès de ces sociétés pour qu’il ait une transparence dans la gestion des ressources naturelles.
Cette société fait en sorte qu’il ait aussi le respect des droits de ses communautés. Les réalités dans la gestion des ressources naturelles, c’est la non transparence de l’État et même des sociétés minières. Par ce l’accès aux documents est extrêmement difficile, y’a le retour d’informations à la base qui est aussi difficile, par ce qu’aujourd’hui la réglementation en vigueur n’est pas connue par les communautés à la base. Exemple, dans le domaine de la compensation, dans le domaine des règlements, dans le respect même des P ES c’est un problème sur le plan des gestions environnementales et sociales. » regrette M. GBAMOU.
En Guinée, il n’ya aucun doute sur l’abondance des ressources naturelles, qu’elles soient sur le sol ou le sous-sol. Cependant la transparence dans la gestion est souvent reléguée au second plan, « nous en guinée aujourd’hui, nous regorgeons assez de ressources naturelles donc normalement les communautés à la base ne devraient pas souffrir mais aujourd’hui nous sommes l’un des pays le plus pauvre du monde alors qu’elle regorge toutes les ressources naturelles du sol et sous-sol. C’est pourquoi nous avons demandé à ce qu’on change la loi pour bénéficier de nos ressources naturelles.Nos prochains combats d’abord c’est sur un plaidoyer pour l’élaboration de l’application des textes sur le code de l’environnement.
Nous parlons aujourd’hui de tout mais tout est lié au changement climatique. Le changement climatique est un problème qui se pose présentement, par ce que la Guinée aujourd’hui est un pays très chaud, mais si le code de l’environnement n’a pas de texte d’application on ne peut pas expliquer à qui que ce soit de respecter ce code de l’environnement, donc notre combat c’est d’améliorer les textes de ce code.
Aussi, nous nous battons pour que les droits des communautés soient respectés dans toutes les zones en fonction de la réglementation en vigueur, aussi le respect des plans environnemental et social. Nous allons aussi faire notre maximum pour l’atténuation des impacts lié à l’environnement pour apporter les mesures alternatives et le soutien aux communautés qui sont impactées par l’exploitation de ces ressources minières. » rassure cet activiste de l’environnement.
LALEMAN GUINÉE/Aliou DIALLO