La tuberculose est une maladie hautement contagieuse. Elle est due un Mycobacterium tuberculosis, communément appelé bacille de koch. Selon les médecins, cette maladie se manifeste généralement par une fortement pression de toux et des symptômes respiratoires. Ces différents signes sont parfois accompagnés par des crachats, des douleurs thoraciques, et les signes d’imprégnation de la tuberculose, une fièvre respiro-nocturne, une sueur nocturne et une altération d’état général. Elle conduit à l’amaigrissement, l’asthénie physique, l’anorexie, c’est-à-dire une perte d’appétit.
Docteur Thierno Mouctar Bah, est un médecin au service pneumo-physiologie de l’hôpital national Ignace Dinn. Selon lui, les facteurs d’infection de la tuberculose sont divers. C’est en cela, il explique le processus de contamination de la tuberculose. « L’homme est atteint de cette maladie généralement par contamination. C’est-à-dire d’un individu à un autre. Quand un individu malade, qui, lors d’une toux ou par éternuement ou par la parole, libère des petites gouttelettes et une personne qui n’est pas malade, à cette occasion entre en contact avec ces germes en ce moment. Et cette infection évoluera naturellement vers une maladie, » explique Docteur Bah.
La dangerosité de cette maladie est qu’elle attaque le système respiratoire dans un premier temps. Si le traitement retarde, c’est tout l’organisme que la maladie appréhende. Elle peut évoluer aussi et gagner la circulation sanguine et atteindre tous les autres organes. A ce niveau également, il faut dire que si rien n’est fait, la malade peut être une source potentielle de contamination pour son entourage. Une situation qui semble bien évitable d’après le médecin pneumologue. « Quand le diagnostic retarde, le risque en est les poumons qui seront non seulement bouffés, même si on arrive à diagnostiquer et à traiter cette maladie, le malade peut avoir des séquelles. C’est-à-dire, des lésions persistantes, une destruction pulmonaire qui persiste et qui lui constituera un handicap respiratoire à vie. Si la maladie est avancée et qu’elle n’est pas prise en charge à temps, elle peut évoluer vers une maladie du type hémoptysie ou entraîner une dépression respiratoire. C’est-à-dire une désaturation et le taux d’oxygénation du sang va beaucoup diminuer. Si la maladie n’est pas traitée à temps, elle peut atteindre tous les autres organes, notamment le cerveau, l’abdomen et tous les organes de l’organisme. » a-t-il laissé entendre.
Poursuivant son explication, Docteur Thierno Mouctar indique que la maladie peut se guérir si le diagnostic est effectué dans un délai raisonnable. Et les soins contre la tuberculose sont pris en charge par l’État. Depuis un certain temps le traitement reste bien codifié et les molécules de soins sont disponibles. « On peut guérir la tuberculose naturellement. Le traitement est bien codifié, et c’est pour une durée de six (6) mois. Si le diagnostic est porté à temps, et que le traitement est respecté dans le délai, le malade est observable dans le traitement, il peut se guérir de sa tuberculose. Ce traitement pour la tuberculose est gratuit. » conclut-il
Il faut retenir que la tuberculose est naturellement l’une des maladies les plus meurtrière en Guinée. Cela est causé d’une grande partie par la négligence des citoyens et le manque de professionnalisme de certains médecins dans le traitement indique les spécialistes.
Mamadou Bailo KANTÉ
