Pendant qu’il ya un dossier sur la destruction de la mangrove, notamment dans la baie de sangareah à Dubkréka, le ministère de l’environnement défend son programme de protection de cet écosystème marin. Elle a fait savoir la position du ministère en charge de l’environnement et du développement durable à Doubaï où elle prend part actuellement à la Cop 28 « Nous avons aussi des programmes très important notamment sur la préservation de la mangrove et conservation de nos mangroves. Ça, nous avons pris ces engagements au niveau international. Et dans notre pays, les mangroves sont vraiment menacées. Ce qui reste à retenir, c’est que, une forêt séquestre le carbone plus qu’une forêt normale terrestre. Donc, c’est un cri que je lance 10 fois plus même au gouvernement à nous aider préserver nos mangroves. » Explique Hadja Safiatou DIALLO, ministre de l’environnement et du développement durable.
Nul n’ignore que les mangroves jouent plus qu’important dans la régulation du système mari et la conservation sa biodiversité. Face à cet état de fait, la ministre de l’environnement et du développement durable n’est pas passé par deux chemins pour expliquer la situation « Les mangroves sont des écosystèmes rares, spectaculaires et prolifiques à la frontière entre la terre et la mer. Ces écosystèmes extraordinaires contribuent au bien-être, à la sécurité alimentaire et à la protection de communautés côtières du monde entier. Elles soutiennent une riche biodiversité et fournissent un habitat d’alevinière et de croissance précieux pour les poissons et les crustacés. Les mangroves agissent également comme une forme de défense côtière naturelle contre les ondes de tempête, les tsunamis, l’élévation du niveau de la mer et l’érosion. Leurs sols sont des puits de carbone très efficaces, séquestrant de grandes quantités de carbone. Pourtant, les mangroves disparaissent trois à cinq fois plus vite que les pertes forestières mondiales globales, avec de graves impacts écologiques et socio-économiques. Les estimations actuelles indiquent que la couverture de la mangrove a été divisée par deux au cours des 40 dernières années. » dit-elle.
Aliou DIALLO