Huit (8) jours après le début de la Cop28 à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, un pays qui travaille à fond sur l’exploitation du pétrole et des énergies fossiles, des contradictions naissent autour de la problématique des énergies fossiles.
Les participants ne trouvent pas un point d’accord sur la réduction mais aussi l’abandon de ces énergies fossiles qui engendrent de plus en plus des impacts sur l’environnement. L’Arabie Saoudite et la Chine sont toujours catégoriques sur la préoccupation. Le lundi dernier, le royaume saoudien se dit s’être opposé à tout accord sur la diminution des énergies fossiles, ce qui remet la question sur table durant tout déroulement de la cette Cop28.
L’autre pan de l’actualité consacrée à cette Cop à Dubaï, est la réponse faite par le président de la COP28, Sultan Al-Jaber à certains médias occidentaux. Le dirigeant de compagnie pétrolière ADNOC, a été accusée de ne pas vouloir sortir des énergies fossiles. Des accusations que le président Al-Jaber a répondu le dimanche dernier en ces termes : « Nous sommes ici, parce que nous croyons que nous respectons la science. Nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 43% d’ici à 2030, » répond-il.
Selon les études des associations des ONGs, les lobbyistes des énergies fossiles se sentent comme chez eux à la cop28 à Dubaï. Car sur la liste participante à cette Cop, ils sont près de 2400 lobbyistes des énergies fossiles à prendre part à la rencontre climatique annuelle. La coalition des ONGs a lancé un appel consistant à mettre les grands pollueurs (lobbyistes des énergies fossiles) à la porte. D’après les toujours les études faites par ces ONGs, ce chiffre est quatre fois plus grand que celui qui a été accordé, lors de la dernière COP à Charm-el-Cheikh en Égypte. Une situation qui vient amplifier la crainte des associations pour la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement.
D’après certaines climatologues, la lutte contre le réchauffement climatique est primordiale. Et la réduction des énergies fossiles, mais également des gaz à effet de serre, peut-être une aubaine pour maintenir le cap de propulsion de notre température planétaire. Le Global Carbone Project, estime que « si aucun accord n’est trouvé, d’ici 2030 l’humanité atteindra le seul de 1,5°c. Une hausse qui pourrait entraîner d’énormes conséquences sur la planète verte ».
Mamadou Bailo KANTÉ