Les membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) se sont réunis ce jeudi à Conakry. Cette rencontre, vise à tenir la 3eme assemblée générale du Comité de Bassin du fleuve Sénégal. Au dire des membres du comité, les États membres de L’OMVS doivent se montrer davantage plus apte à faire face aux exigences de résilience liées au changement climatique et au défi de la gestion en construisant plus de barrages hydrauliques et hydroélectrique sur ce patrimoine hydrique. « Vous savez L’OMVS, c’est 4 États membre, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, et le Sénégal. Et la Guinée est membre entier de cette organisation. L’OMVS a développé des projets en Guinée et est en cours de développer d’autres projets qui sont entre autres, les projets de barrage hydroélectrique, des barrages de micro centrale. Et L’OMVS viens de clôturer un programme qu’on appelle ( programme des gestions intégrées des ressources en eaux) et qui s’est soldé par des nombreuses résiliations en matière d’infrastructures notamment dans le domaine agricole et nous avons procédé à des aménagements hydro-agricole, dans le domaine de la santé et L’OMVS est intervenu dans la lutte contre le paludismes et les maladie tropicale négligée dans la restauration de pistes de fleuve Sénégal et dans le développement de la pêche continentale. » Décrit M.Dabo, coordinateur de la cellule nationale de L’OMVS en Guinée.
Pour Mohamed Abdel Veta, le haut-commissaire de cette organisation, qui, dans sa mission de renforcer les capacités de prévisions élargies, il faut que le comité des membres rentre dans cette dynamique. Surtout promouvoir un renforcement des dispositions prises face à la protection de ce fleuve Sénégal pour la population actuelle, mais aussi pour la future génération.
« Votre présence, votre implication sont la preuve de votre engagement pour la gestion et la préservation de notre fleuve. Une ressource essentielle du développement écologique et sociale de nos pays. Le fleuve Sénégal c’est notre héritage, le fleuve Sénégal c’est notre présent, c’est surtout notre avenir. Ce fleuve constitue une source de vie pour nos populations et joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau potable, d’éducation, production d’énergie et la sauvegarde de nos écosystèmes. » a-t-il martelé.
Plus loin, il est revenu sur l’importance du comité du bassin fleuve. « Le comité du bassin est une instance consultative qui regroupe un ensemble de collège, c’est un peu pour schématiser. L’OMVS a fait beaucoup d’action au service de nos populations, mais ces populations-là, on voudrait les associations à tous les niveaux, au niveau des élus, au niveau de la société civile, au niveau des usagers, dans la gestion de l’organisation. C’est donc une implication visionnaire de notre espace OMVS au-delà des structures classiques. » révèle le Haut-commissaire
Cette rencontre a été mise à profit qui a connu la présence tous les membres du comité de OMVS du bassin et des sociétés de gestion et d’exploitation, pour discuter entre autres de l’état d’exécution des recommandations des précédentes réunion de la commission permanente sur le bassin, le programme des bilans des barrages de Manantali, Felou, Kouena et Diama.
La Guinée se réjouit des activités menées par L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal. Ce qui ouvre une voie à d’autres perspectives pour les membres de cette organisation dans une collaboration avec la Guinée.
Il faut rappeler que l’OMVS a plus de 50 ans d’existence dans l’espace de l’Afrique de l’Ouest.
LALEMAN GUINÉE