En Guinée, ce sont plusieurs jeunes qui se lancent dans le domaine agricole. Par contre certains, après les études attendent toujours qu’ils soient recrutés dans la fonction publique. Une réalité qui reste un facteur qui augmente le nombre de chômeurs chaque année dans le pays. Mais ce n’est pas le cas chez certaines. D’autres jeunes se tournent vers l’entreprenariat pour gagner leur vie. Ibrahima Sory Soumah, la trentaine a terminé ses études depuis 2012. Il a choisi comme principale activité l’agriculture. Un travail qui lui a permis aujourd’hui de se construire une vie épanouissante. «J’ai aimé l’agriculture depuis que j’étais enfant, pendant les congés je revenais au village pour travailler aux champs avec mes parents. C’est pourquoi quand j’ai terminé les études, je n’ai même pas trop réfléchi de me suis lancé dans cette activité. Aujourd’hui l’agriculture m’a permis de me marier et grâce à elle je parviens à satisfaire mes besoins et celles de ma famille. Actuellement je possède deux parcelles collées à Maferinya, quand je travaille après la récolte je revends. C’est l’argent là que je prends j’achète si je vois des terrains. Même à Pamélape ici j’ai aussi 4 parcelles collées que j’ai gagné dans l’agriculture. » a-t-il expliqué.
La passion d’Ibrahima Sory pour le travail de la terre grandit au fil des ans. Lui qui a commencé à travailler sur un hectare de terre, il possède aujourd’hui des dizaines de terre où il cultive du manioc, de la pastèque, de l’ananas et bien d’autres types de cultures.
A en croire ce jeune plein d’énergie, le secteur agricole, est un moteur de développement. Lorsqu’elle est mise en valeur, elle pourra booster l’économie d’un pays. Cependant, il faut que les pratiquants de cette activité soient accompagnés par les autorités. C’est pourquoi il lance un appel à l’État de l’aider dans son travail de rêve.
« Je lance un appel à l’endroit de notre président de nous aider à avoir les moyens nécessaires pour qu’on puisse travailler de plus pour aider le pays. On a beaucoup de difficultés ici. Nous avons besoin des machines pour faciliter le travail. Mais aussi des intrants agricoles. Même si C’est de l’accompagnement financier, ça peut nous aider » conclut-il.
Aujourd’hui Ibrahima Sory Soumah, ce natif de Samou dans la préfecture de Forécariah a plein d’ambitions et une passion pour le secteur agricole. Il pense améliorer selon lui, son domaine de travail pour espérer un changement plus grand dans les années à venir.
Mathos sonomou pour planet-environnement