L’infertilité est un phénomène sanitaire qui est présent dans la vie de nombreux couples. Cette situation est parfois même source de discordes entre les mariés et voir des familles entières. Mais c’est quoi réellement l’infertilité ? Pour en savoir d’avantage, nous avons rencontré Dr
Daouda Kanté, il est chirurgien urologue, enseignant chercheur à la faculté des sciences et technique de la santé. Pour cet Urologue « l‘infertilité de par définition est une absence de procréation dans un couple qui a des rapports sexuels réguliers et normaux au minimum 12 mois. » Il enchaine en ces termes « Ça veut dire qu’un couple qui entretient des relations sexuelles normales pendant 12 mois sans procréer est un couple qu’on peut qualifier de couple infertile » dit-il.
L’infertilité est une réalité dont on ne peut ignorer aujourd’hui dans la vie des couples. Les causes sont à la fois multiples et variées. « Ça peut être liée à l’homme, ça peut être liée à la femme, tout comme ça peut être liée au deux. Il y a des cas dont on ne peut pas déterminer la cause. Il faut savoir que l’homme peut être responsable de l’infertilité dans 40% des cas. La femme est également responsable dans 40% des cas. Dans 20% de l’infertilité on ne connait pas la cause. Maintenant les 40% aussi sont séquençables , l’homme seul est responsable à 20% des cas, la femme seule est responsable à 20% des cas. » Explique Dr Daouda KANTÉ
C’est donc responsabilité partagée
L’homme et la femme les deux sont responsables à 20% des cas. Les 20 derniers cas s’ajoutent aux 20 premiers pour la femme ça fait 40 et les 20 premiers pour l’homme ça fait 40. C’est pour quoi, on dit que l’homme est à 40% responsable de l’infertilité et la femme également à 40%. Mais il y a 20% des cas d’infertilité dont on ne connaît la cause, la science n’a pas encore défini la cause. On les appelle idiopathique. Alors selon la cause on peut procéder bien-entendu soit à un traitement. La prévention est quand même difficile à en parler, parce que on ne se rend compte qu’on est infertile que lorsqu’on est à l’œuvre. On ne peut pas voir quelqu’un dire qu’il est infertile.
Sur le plan de la réglementation législative, le code civil guinéen ne prévoit pas le bilan de reproduction lors des examens prénuptiaux. Cependant, il aurait été intéressant de l’intégrer pour être à l’abris des surprises .« Le législateur guinéen n’y a pas pensé Les examens prénuptiaux normalement devrait tenir compte de ces aspects mais le législateur guinéen n’a pas mis le spermogramme dans les examens prénuciaux. C’est le groupage sanguin, le facteur registre et la sérologie seulement. Ils ont pensé prévenir les maladies ils n’ont pas suffisamment d’argent pensé au fruit du mariage.» a ajouté le Dr KANTÉ.
LALEMAN GUINÉE