La protection des différentes de Conakry et ses environs est un véritable défi pour les activistes de ce domaine. C’est, le cas de foret de Démoudoula qui longe la rivière de ce quartier. Ce qui est n’enchante pas Mamadou Djouhé Bah « Comme toutes les forêts de la capitale, ici aussi la situation est critique. Nous y étions l’année dernière à l’occasion du mois de l’environnement, s’il est vrai que nos plants poussent, il est tout aussi vrai que la situation est critique et elle se détériore crescendo avec la rivière totalement menacée, l’insalubrité galopante » déplore-t-il.
Ces actions qui mettent la pression sur cet environnement, sont en grande dû au fait de l’Homme, mais aussi une négligence des autorités selon cet activiste « Par la faute de l’Homme et aussi par manque de rigueur et de suivis des autorités concernées. Sauver l’environnement est un devoir citoyen mais il incombe à nos gouvernants d’être très regardant et de se mettre en première ligne pour le rôle régalien qui lui revient dans ce cas. Nous essayerons d’agir encore mais nous avons besoin du soutien et de l’accompagnement de la mairie, du Gouvernorat et du gouvernement pour ensemble sensibiliser les populations locales, protéger l’environnement et prendre des mesures fortes pour ou contre les contrevenants Suivez les images prisent par notre chargé de l’environnement » dixit Mamadou Djouhé Bah
Ce qu’il faut dire, ces micros forêts dans la ville de Conakry jouent un rôle dans la régulation du micro climat. Ce qui veut sans doute dire, qu’il est important de prêter attention pour leur protection tant au niveau des citoyens que les autorités.
Aliou DIALLO