Soutenir le marché carbone, c’est l’objectif que se fixe le ministère de l’environnement. C’est dans ce cadre que les travaux de l’atelier du plan de partenariat pour la mise en œuvre du marché carbone ont été lancés vendredi. Une initiative du ministère de l’environnement et du développement durable en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers. Une rencontre qui a été présidé par la ministre de l’environnement et du développement durable l’ouverture des travaux à ses côtés, les représentants des départements ministériels, des institutions nationales et internationales. « C’est pour contribuer au financement des efforts d’atténuation de l’obtention d’un soutien financier à l’échelle internationale, que la Guinée a exprimé son intention de s’engager dans des approches fondées sur le marché du Carbone. Ce présent atelier, vise donc à booster le pays dans le cadre de l’obtention d’un instrument de tarification du carbone. » entame Safiatou DIALLO ministre de l’Environnement et du Développement Durable.
Pour aider la Guinée réaliser son ambition dans le cadre de ses engagements, le projet marché carbone reste un meilleur tremplin « La mise en œuvre du marché carbone, aidera le pays, à atténuer les émissions des gaz à effet de serre et surtout de conduire vers un développement sobre en carbone. » poursuit la ministre
Selon le responsable de la Direction nationale des pollutions, nuisances et changement climatique, la mise en œuvre ce projet reste une priorité pour le ministère tutelle. Ce qui d’ailleurs va contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique. « La ministre suit ce projet avec un œil vigilant et elle demande quelques points des exigeants au nombre de 10, qui commence de renforcement de l’équipe climat au niveau de la direction nationale de pollution nuisance et de changement climatique, en passant par la certification jusqu’au niveau de l’orientation de l’équipe de recherche » Affirme Ibrahim Sory Cissé, Directeur National des Pollutions Nuisances et Changements Climatiques.
Dans le cadre du soutien à la Guinée, la Banque Mondiale se dit prête à soutenir la Guinée. Selon sa représentante, des efforts sont en train d’être fournis pour mobiliser les fonds. Ceci, pour faire face aux changements climatiques. « Je voudrais féliciter la Guinée pour le travail qu’elle a accompli sur sa CDN. Mais la Guinée s’est engagée sur une excellente voie. C’est la première fois que la banque mondiale fusionne ses outils macro-économiques pour anticiper les impacts du changement climatique sur l’économie. Nous nous engageons à aligner tous les flics de financement du groupe de la banque mondiale sur les objectifs de l’accord de Paris. Toutes les opérations de la banque mondiale seront alignées dès le 1er janvier 2023. Nous avons aussi de font fiduciaire près de 4 millions de dollars. » rassure Elysar BAROUDI.
Sur le plan du travail collectif, la ministre de l’environnement et du développement durable, s’est réjouie pour rehausser la lutte afin de promouvoir le marché de carbone. « Un mécanisme de signal de prix compétitif pour les industries d’extraction et d’exportation de la bauxite et du minerai de fer, et un système national pour générer des crédits d’émissions dans le secteur financier. Le gouvernement se réjouit et reste attaché à l’effort collectif pour progresser dans le cadre de la mise en œuvre du marché carbone. Je me permets de lancer ici un appel à une exhortation mutuelle afin de vous approprier de ces instruments. Ensemble consolidons au cours de cette journée, une stratégie claire et cohérente qui nous permettra de mettre œuvre l’article 6 de l’accord de Paris. » affirme-t-elle.
A souligner que cet atelier d’échange et de partage d’expérience, boostera la Guinée, dans l’opérationnalisation de l’article 6 de l’accord de Paris. Un accord qui prévoit le marché de carbone et des accords de coopération.
Dija Soumah