L’avortement, est défini par les spécialistes de la santé comme une interruption volontaire d’une grossesse chez une femme par intervention humaine.
Cette pratique, est devenu un moyen dont usent les jeunes filles, pour garder une bonne image dans la société. Cependant, cette manière pour elles, d’interrompre leur grossesse, entraîne des conséquences néfastes sur leur santé, notamment la destruction de l’utérus, l’hémorragie, un sentiment persistant de culpabilité et de tristesse, qui conduit dés fois à la mort.
Ce médecin généraliste rencontré au centre de santé la vie pour tous, nous confis que « C’est l’exclusion du contenu de l’utérus c’est- à -dire, le contenu de la conception. Ce produit de conception dès que ça sort, on parle d’un avortement. Et c’est quelque chose qui est spontané ou provoqué » a fait savoir Dr Malick Camara.
Au courant de la pratique d’un avortement, les conséquences peuvent être fatales, selon le médecin. Ce qui peut conduire à « la stérilité, et parfois aboutissent à la perte en vie humaine par ce que si c’est mal fait, elle peut avoir une perforation au niveau de l’utérus, qui va la conduire à l’ablation de l’utérus. La personne est exposée aux infections entre autres. »
Poursuivant, notre interlocuteur fait une invite à l’endroit des jeunes filles, d’abandonner cette pratique qui est nuisible à leur santé. « Je lance un appel à toutes ces personnes qui pratiquent ces avortements, de venir dans les centres de santé, se faire planifier pour éviter toute complication liée à l’avortement » a-t-il conseillé.
Bien que plusieurs pays aient légalisé l’avortement afin de permettre aux femmes de disposer librement de leur corps, cette pratique demeure un sujet tabou et continue à se faire clandestinement dans plusieurs pays. Pour le cas spécifique de la Guinée, l’avortement est illégal selon la disposition de la loi n° 10 du 10 juillet 2000 portant sur la santé de la reproduction. Cette loi accorde des dérogations pour cause thérapeutique, de viol et d’inceste. Mais à ce jour aucun décret d’application de cette loi n’a été pris.
Dija Soumah