Après quelques mois depuis la tenue de la COP27 en Égypte, la ministre Safiatou Diallo de l’environnement et les cadres de son département s’activent déjà pour la COP 28.
C’est dans ce cadre que l’atelier de restitution des travaux de la récente COP sur le changement climatique, s’est tenu ce vendredi, dans un réceptif hôtelier de Conakry. Au centre des débats, les projets d’adaptation et les préparatifs de la COP 28, prévue en fin d’année 2023, aux Émirats Arabes Unis. C’est la ministre de l’environnement, des eaux et forêts et du développement durable, qui a procédé au lancement de ces travaux.
Selon elle, « ce présent atelier s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis de la COP 27 et des préparatifs de la COP 28 ». Elle poursuit en ces termes, « la Guinée a validé les plans de partenariat de sa contribution déterminée nationale révisée de 2021, pour la mobilisation de financement en vue de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la vulnérabilité des populations. C’est ainsi que des projets d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ont étés réaliser, et d’autres sont en cours d’exécution. » dit-elle
Pour se montrer rassurant, la ministre de l’environnement n’a pas manqué, de donner la position des autorités actuelles du pays vis-à-vis des questions changement climatique en Guinée « Le gouvernement se réjouit, et reste attaché à l’effort collectif pour progresser dans les négociations sur le climat, afin d’obtenir d’excellents résultats à la prochaine conférence sur les changements climatiques. Je me permets de lancer ici, un appel pour un sursaut national de tous les acteurs, afin de capitaliser, un élan politique fort. De collaborer avec le partenaire au développement et avoir une idée claire des résultats que nous désirons obtenir à la COP 28 » a déclaré Safiatou DIALLO
Oumou Doumbouya, point focal au Ministère en charge de l’environnement, explique que la Guinée représente 0,1% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. C’est pourquoi, les projets d’adaptation sont plus sollicités. « Nous sommes allés avec 26 projets. La Guinée étant vulnérables, c’est le projet d’adaptation qu’on a soumis de plus, par ce qu’on émet moins. Il y avait, le projet concernant a la pêche, a l’agriculture, aux ressources naturelles(…) et il y’a eu beaucoup de projets qui ont eu des promesses de financement » Avance-t-elle.
Cette journée est aussi mise à profit pour mettre de passer en revue, les multiples efforts dans le domaine de l’environnement et du développement durable sur le plan national.
Dija Soumah