La prolifération des déchets en Guinée est une réalité qui préoccupe plus d’un. Aujourd’hui, cet état de fait dégage l’unanimité. Ce sont des centaines de tonnes de déchets qui sont produites tous les jours. L’environnement subit plusieurs pressions venant de l’action de l’homme. Une réalité qui ne passe pas sous silence devant les acteurs. « Après les sensibilisations, certains citoyens commencent à faire des recyclages. Mais à la fin lorsque les PME de collecte viennent enlever les déchets dans leurs ménages il n’y a pas plusieurs séries de collecte qui doivent se faire. Il n’y a qu’une seule collecte dont ces PME font. Mais la question des déchets à Conakry. Dans ce sens que les ménagers ne sont pas impliqués pour avoir une vision globale de la gestion des déchets. C’est-à-dire comment faire le tri, quel type de déchets, savoir quelle est l’importance des poubelles vertes dans la rue. Normalement, elles ne sont faites que pour les déchets ménagers, les déchets ménagers sont sensés d’être récupéré par les PME de collecte d’ordure. Et donc, il faut dire que ce s-cycle est vraiment mitigé. » décrit Fatoumata Chérif, activiste de l’environnement.
A Conakry on rencontre les déchets plastiques un peu partout. Ce qui n’est du gout de Fatoumata chérif « Il faut noter qu’au nombre de ces déchets collecter au quotidien, les statistiques du rapport de professionnalisation des déchets en date du 2018 indique que la capitale Conakry elle-même produit environ 1000 tonnes de déchets par jour et parmi ces 1000 tonnes 20% sont des déchets plastiques, 40% sont des déchets organiques et les vers sont au nombre de 4%, les métaux 5% les papiers cartons 8% et les autres déchets qui n’ont pas pu être qualifiés sont au nombre de 15%. » a-t-elle expliqué.
Les déchets ont un impact sur l’environnement. Ces impacts sont divers et variés. Ils sont donc sanitaires environnementaux et pollution de l’aire. Une réalité que Fatoumata chérif déplore. « Les déchets ont un impact sur la santé des populations. Cet impact ce récent, lorsque les poubelles sont dans la rue et que vous êtes dans votre voiture lorsque vous sentez cette odeur nauséabonde cela perturbe votre organisme et votre respiration. En regardant la ville de Conakry ont voit souvent avec les déchets un peu partout. Lorsque je vois cela je me dis qu’il y’a quelque chose qui n’a pas marché, il y’a un manque de synergie d’action, il y’a un manque d’application d’un dialogue entre gouvernent et gouvernées, il y’a un manque de structuration des PME il y’a un manque d’éducation des citoyens. » Conclu Fatoumata Chérif.
Laleman Guinée