L’exploitation des ressources d sol et du sous-sol demande forcément le déploiement de grandes industrie technologiques. L’installation des usines et autres moyens facilitant cette exploitation ne se fait sans conséquences. Ces impacts peuvent être non seulement sur l’environnement, mais aussi sur la vie même des citoyens (pollution, dégradation, des maladies etc..). Pour nombreux observateurs et activistes de défense de l’environnement, ces grandes industries sont les « causes du réchauffement climatique et les sociétés minières et les usines occupent la tête de liste. »
Au-delà de ce que peuvent subir la biodiversité en termes d’impact, les maladies telles que pulmonaires sont souvent engendrées « Les émissions du GAZ à effet de serre, responsable du CO2, source de maladie pulmonaire. C’est aussi un facteur aggravant du dérèglement climatique, la destruction des forêts pendant les activités d’exploitation minières. L’utilisation des produits chimiques comme du cyanure sel, de l’acide cyanhydrique et d’une base forte, tel le cyanure de potassium (KCN), et qui constitue l’un des composés simples les plus toxiques connus. Ces composés entraînent une mort extrêmement rapide par arrêt soudain de la respiration cellulaire, dans les zones minières. » Dixit Habib Ly environnementaliste.
Sur le secteur agricole, cette exploitation produit également des effets négatifs. Ce qui entraine parfois « le tarissement des cours d’eaux, qui traverse le long des sites miniers en pleine exploitation, qui a pour conséquence désastreuse, la destruction des potagers de la population riveraine. La plupart des villages riverains aux mines, s’approvisionnent eaux dans le petit marigot ou dans les sources d’eaux pour un meilleur entretien des surfaces agricoles.» dénonce Habib Ly
La pollution de l’eau est un autre facteur non moins important. Une réalité à laquelle les citoyens, surtout ceux vivant dans les zones minières sont confrontés.« Souvent, ces points d’eaux sont pollués, à cause de forte utilisation des produits chimiques, par les sociétés minières. L’adduction en eau potable reste un défi majeur, pour populations riveraines des localités où l’exploitation se fait. D’ailleurs, une priorité qu’il faut inscrire dans les perspectives de gestion de politique publique.» Interpelle cet activiste de l’environnement.
Selon Habib Ly, « Face à cette urgence climatique, la responsabilité qui incombe aux sociétés minières et les usines est énorme, il faut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Les conséquences du réchauffement climatique menacent sérieusement la biodiversité. »
Aliou DIALLO