Les bordures de mer sont devenues des dépotoirs d’ordures dans plusieurs zones de la capitale Conakry. Il suffit de faire une immersion dans de nombreux lieux, pour toucher du doigt les réalités. A cet effet, notre rédaction a fait un tour pour le constat au long du bras de mer se trouvant derrière le palais du peuple. En regardant cette bretelle marine, les images passent de commentaire. Ce qui est d’ailleurs alarment en terme pollution et d’occupation par les ordures.
Nous avons commencé notre périple a démarré près de l’hôtel Onomo. Là, la mer joue et suit la routine (des mouvements de va et vient). La marée montante et descendante s’aligne derrière le rythme de vent qui souffle. En observant, les yeux se posent sur les tas d’immondices. Une grande partie de cette bordure de mer est exposé à une pollution. De nombreux d’amas d’ordure posé et stockés çà et là dont les eaux la vague de mer ne parviennent pas à transporter. Une odeur nauséabonde, attire l’attention des passants.
De cet endroit, nous voici près de l’espace cultures appelé ‘’Fougou Fougou’’, à quelques mètres de la première zone visitée. Là également, les ordures de toute nature sont très visibles. D’ailleurs, cet espace connu pour sa fréquentation par les artistes, présente une image non appréciable, remarque-t-on.
Au niveau de ces endroits, un autre constat se dégage. La zone est transformée en une latrine, où des individus viennent déféquer. Ce qui rend les bordures de cette mer infréquentables et parfois même source de maladies.
Sur place, aucune réaction. Toutes personnes rencontrées n’ont pas voulu se prononcer sur ce sujet. En attendant la version d’un environnementaliste sur les conséquences de cette pollution dont la mer est victime et les espèces aquatiques, l’État devrait prendre des dispositions à travers ses services déconcentrés afin de trouver des solutions idoines face à cette situation.
Dossier à suivre…
Fatoumata Sirani Diabaté