Dans la capitale guinéenne, plusieurs artères sont devenues impraticables à cause des ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes au vu et su de tous. Des tas d’immondices rencontrés çà et là, vont jusqu’à empêcher souvent les citoyens à circuler librement dit-on. Au cours d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction ce mardi, le coordinateur du projet ‘’Ma poubelle, mon Sac’’, nous inique des stratégies de lutte urgente en vue de donner à Conakry, son image de l’antan.
Après avoir parlé de l’utilité que le recyclage et la transformation des ordures, Kerfala Doré n’a pas manqué de signaler ce qu’a fait ce projet pour pouvoir débarrasser la capitale des déchets, surtout des activités développées, et qui est appelé ‘’Instant citoyen’’. « Ce sont des instants donnés aux citoyens, par exemple de se donner un rendez-vous pour dire, notre quartier est insalubre, on se donne rendez-vous pour venir l’assainir et débarrasser des tas d’ordures, sensibiliser…», a-t-il expliqué.
Qu’est-ce qu’on peut faire aujourd’hui de manière urgente ? s’est-il interrogé. « C’est de se programmer en faisant des instants citoyens. Moi je peux inviter mes amis dans le quartier et dire venez on va débarrasser des tas d’ordures dans mon quartier et envoyer aux dépotoirs. Donc, imaginez si chaque citoyen s’invite dans cet état des faits. Dire que c’est notre responsabilité de rendre notre localité propre, vous verrez que dans 24 heures, tous ces tas d’immondices vont disparaître. Mais il faut aussi qu’il y ait de la volonté aussi auprès de ces concitoyens qui ne veulent rien apporter. Je pense que c’est une solution qui pourrait marcher », répond Kerfala Doré.
Si les citoyens appliquent ‘l’instant citoyen’’, la ville pourrait reprendre ses belles images, si vous vous le faite, et un autre ami de Coleyah et de Matoto le fait, et l’État aussi essaye d’accompagner, je pense que ça peut porter fruit, conclu, cet activiste de l’environnement.
Fatoumata Sirani Diabaté