Le programme Ouest-africain de Leadership Climatique pour les Femmes dénommé WAFRICLP, donne l’opportunité aux jeunes talents qui se battent pour la lutte contre les changements climatiques. Un programme qu’a bénéficié Makhissa Bangoura, jeune activiste guinéenne et présidente de l’Association pour le Développement Agro-pastoral Intégré ADAPI. « Vous savez, c’est suite à un concours basé sur les critères suivants : la pertinence du projet qui impacte positivement l’environnement, la qualité de la présentation du projet, les activités environnementales antérieures de la candidate et son appartenance effective à la vie politique, avoir statut du personnel de l’enseignement supérieur, être leader qui impacte la vie associative de son pays etc.. . Pour la première phase on était plus de 200 et au final 18 retenues dont je suis la seule en République de Guinée » Explique-t-elle
Tout projet vise un objectif. Ce qui, sans doute peut aider à développer les ambitions. Dans ce programme, des solutions innovantes sont recherchées « L’objectif de ce programme est de rechercher et appliquer les solutions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques à travers les défis politiques, recherches et novateurs. Le projet pour lequel j’ai été admise est nommé projet Agro-pastoral Intégré dans la préfecture de Coyah. c’est un projet qui concerne à la fois l’environnement, l’agriculture et l’élevage et son ambition est d’œuvrer pour une parfaite conciliation entre ces domaines. » poursuit Makhaissa Bangoura
Pour mieux impacter les citoyens, la jeune activiste et passionnée de l’environnement et de l’agriculture durable ne compte pas s’arrêter à mi-chemin. Elle ambitionne dit-elle, faire bénéficier de nombreux guinéens ce projet. « C’est toute la République de Guinée qu’est bénéficiaire dans son ensemble pour ce qui est de son impact. Cet impact concerne l’aspect éducatif des enfants avec lesquels avons menés des activités, notamment la pose et l’entretien des pépinières. L’aspect économique, concerne le ramassage et la vente de certains types de déchets, faire aussi le compostage pour vendre aux agriculteurs. Pour bien mener l’ensemble des activités nous avons l’accompagnement de toutes les autorités de mon pays . » conclu-t-elle
Aliou Diallo